Qui qu’à peur ?
Avoir peur du noir est une chose en soi naturelle (Ah, ouf, me voilà rassurée, je suis normale) ; elle correspond à la perte de notre repère dominant, la vision. Toute latitude est alors donnée aux autres sens en particulier l’ouïe : Un « crac » : c’est un bandit ou mieux un fantôme, bref ça peut être n’importe quoi puisque de toutes façons on ne voit pas ce que c’est et aussi on ne voit pas Où c’est. La peur du noir touche surtout les enfants mais l’instinct de survie de l’adulte lui conseille qu’il vaut quand même mieux se méfier de l’obscurité. On n’est jamais trop prudent.
Phot auteure