Rassurez-moi

Des nouvelles de Lorraine

Rassurez-moi

11 septembre 2024 Celle qui est en moi 1

Rassurez-vous, rassurons-nous… Rassurez-moi ! : Il y a bien une « garantie de bon fonctionnement » en ce qui concerne l’été : garantie de chaleur, soleil, longues journées avec des crépuscules sans fin et tutti quanti ? Et le mois de septembre « dans nos régions ce sont souvent de belles journées » et gnangnan et gnangnan nan « un peu plus courtes mais tellement jolies »….Bla, bla, bla.

Mais, je noie le poisson : l’été pourri, ah si ah si, pourri, l’automne qui ne s’annonce guère mieux, je sais faire avec.  Non, ce qui ne passe pas c’est les révélations sur un saint aux pieds fourchus et dont les cornes dépassaient du pantalon sous la soutane.

Et si c’était vrai ? Si cet homme dont on arrachait les boutons de sa soutane pour en faire des reliques, qu’on vénérait comme élu de Dieu, dont on écoutait religieusement les paroles sacrées… Cet homme qui a tout donné, rien gardé, qui a côtoyé la plus noire misère et lutté contre elle y mettant toutes ses forces, trop de forces justement qu’il n’en trouvait plus assez pour exorciser les ongles longs et sales qu’il dissimulait et qui parfois prenaient le dessus.

Et si c’était vrai, devrions-nous désespérer ? Rassurez-moi …

Une réponse

  1. Michel TURK dit :

    Prosaïque, impénitent, je voudrais ne pas me contenter d’un commentaire erratique à l’interrogation de Manette. Pour moi les choses sont claires, il y a beaucoup de méchants et méchantes sur terre (Je hais tous les hommes, les uns parce qu’ils sont méchants et malfaisants, et les autres pour être aux méchants complaisants, disait Alceste dans le Misanthrope)). Alors parlons droit, certes la justice est rendue par des hommes et elle est aussi imparfaite que l’homme l’est lui-même, mais il y a la loi. Le doyen Carbonnier parlait de l’oubli en évoquant la prescription, l’amnistie qui étymologiquement trouve la même source qu’amnésie. L’Abbé Pierre était un homme et son apostolat n’en a fait ni un saint, ni un dieu. C’est l’Eglise qui a dévoyé la règle du jeu, pas les hommes qui l’ont servie. Voilà 17 ans déjà que le prêtre est mort et on vient aujourd’hui salir sa mémoire. C’est tellement plus facile quand on ne peut plus répondre! Le célibat des prêtres est une hérésie, le droit de tout remettre en question à tout moment est une sale manie actuelle. Je pourrais écrire un roman tant je suis révolté. Et c’est un agnostique qui le dit, l’abbé Pierre reste pour moi un grand homme.

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