Sale temps

Des nouvelles de Lorraine

Sale temps

15 janvier 2024 Celle qui est en moi 0

Le refuge à jamais clos, nulle ombre enveloppante ne refermera de si tôt sur moi ses bras protecteurs. Chaque seconde, il faut que je pense à crier en silence, les yeux obscurcis par prudence envers toute submersion ; Je les avais ces larmes, je les avais au fin fond de moi impures, claires, salées comme une mer irritable et prête au débordement.

Qui pleure vendredi, dimanche rira.

 Qui jamais ne pleure, jamais ne s’en sortira.

J’ai le cerveau riche mais tellement louche.  L’itinéraire été faussé dès le départ et j’ai été montée de travers d’après une notice explicative où manquait la bonne moitié des consignes. Il y a des souvenirs qui voyagent bien et d’autres qui trainent des pieds chaussés de brodequins et je parviens difficilement à photographier ces rappels d’un temps qui se morfond.

Le temps est gris et moche :   groche somme toute..

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