Puces, punaises…

Des nouvelles de Lorraine

Puces, punaises…

2 novembre 2023 Celle qui est en moi 1

(Oui, je sais mais c’est quand même plus joli qu’une punaise.)

Nous sommes rarement seuls dans nos carcasses et nous voyageons le plus souvent avec tout un tas de compagnons indésirables dont nous ne soupçonnons même pas la présence. Nos ancêtres ont laissé leurs traces à notre insu et le cerveau ancestral fait le reste. Ajoutez à cela les influences environnantes, les bonnes ou mauvaises « Vibes » et nous voilà à nous demander ce qu’il en est de notre libre arbitre. « C’est pas ma faute  c’est plus fort que moi ».  Nous avons tous des démons en nous, plus ou moins cocasses ou virulents le tout est de ne pas les laisser prendre le dessus pour nous retrouver en-dessous. Imaginons un instant que Beethoven ait légué ses  gènes de génie musical  à ses 5 enfants qui seraient à leur tour devenus des génies musicaux comme lui et qui auraient à la suite produit  5  par X progéniture, le monde ne serait finalement que symphonies et sonates. Heureusement ça ne fonctionne pas plus dans l’autre sens. Des criminels célèbres (inutiles de leur faire de la pub en citant leur nom) ont donné naissance à des enfants tout à fait raisonnables. Mais pour en revenir au commun de mortels – vous et moi – si, si nous somme communs et mêmes mortels, enfin vous, parce que moi …  nous voyageons  donc avec une population de puces (ou punaises c’est la mode) qui grouillent et grafouillent* dans notre moi et surmoi  transmises par les aïeux de nos aïeux dont nous n’avons bien sûr pas conscience et qui trépignent dans l’attente de prendre  le pas sur notre existence formelle. Et c’est dur parfois, d’être le plus fort : nous savons qu’il ne faut pas leur laisser la main quand ils montrent le bout de leur nez (hum) même si le plus aisé est de s’en tenir à la formule « je ne savais pas on ne m’avait pas prévenue ».  Aucune proposition efficace n’a été présentée ni mise au point pour et dans les déboires nous nous retrouvons nus et tremblants comme à la première seconde.

Les philosophes ont cherché et bien sûr ils ont dû trouver une théorie mais c’est quand même quand ils se taisent qu’ils en parlent le mieux.

* grafouiller n’existe pas, c’est encore un bon vernaculaire bien de chez nous.

Une réponse

  1. Michel TURK dit :

    Serait-ce la première page d’un roman d’anticipation où le monde serait gouverné et dominé par tout genre d’insectes?

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