Arrivée…

Dans la vie il y a deux choses importantes : l’arrivée et… l’arrivée. Pour l’une on ne sait pas d’où on arrive et l’autre on ne sait pas où on va arriver. Oui c’est un peu facile mais c’est parfois difficile de faire facile. N’empêche le problème est bien là : peut-être à notre mort repartons-nous tout simplement d’où nous sommes venus mais d’où sommes-nous venus ? Quand on a bien admis qu’on ne le sait pas et qu’on ne le saura sans doute jamais, pourquoi se mettre martel en  tête ?

Bon, je ne dis pas qu’il faut faire n’importe quoi, n’imp’, comme disent les jeunes mais ce qui est sûr c’est que certains ne seront jamais contents de ce qu’ils ont, d’autres toujours trop contents et l’entre-deux… bof. Correct ? Il faut toujours que nous fassions des comparaisons avec autrui comme si notre moi-même ne dépendait que du eux-mêmes des autres. Comme il est toujours plus facile de recevoir dans l’œil le flamboiement d’en face que la petite flamme d’à côté, nous nous retrouvons à nous sous-estimer allègrement avec des informations triviales et brutales mais Oh combien glorifiantes qui font que nous nous dévalorisons allégrement.

Jouons cartes sur table : Il faut se détacher de toute honte et de toute culpabilité et accepter son destin. « Mektoub ». Ah oui, c’est vrai, on n’a plus le droit de dire Mektoub…