A rivederci, Gina

J’ai bien connu Gina…. C’est simple, je lui ai quasimment tout appris. Si, si, j’ai même tourné avec elle durant quelques années: je l’ai doublée dans Fanfan la Tulipe, je lui ai montré les pas de danse d’Esmeralda dans Notre Dame de Paris, j’ai tâté l’eau de son bain dans la « Proie des vautours ». J’ai porté ses bijoux – surtout les émeraudes – et ses somptueuses robes.

Brune comme une italienne quand elle n’est pas blond vénitien ( ?), les yeux couleurs Stromboli et une silhouette  … Elle fera même assurer sa poitrine contre les ravages du temps.

De son vrai nom Luigia Lollobrigida, elle est issue d’une modeste famille du milieu ouvrier. Contrainte de quitter sa province pour Rome elle se montre très attirée par le milieu artistique et devient étudiante à l’Académie des Beaux-Arts, le cinéma ne l’attire pas vraiment mais… il faut bien vivre. C’est le film « Pain, amour et jalousie » qui va la révéler puis tout s’enchaîne et elle devient la star que l’on connaît… Ou pas.  Elle  adore tout simplement les bijoux et est propriétaire d’une immense collection en particuliers des émeraudes ;  En 1976, lors d’un entretien avec Fidel Castro, le politicien aurait  beaucoup aimé la montre en diamant de l’actrice, qu’il aurait  même proposé d’échanger contre la sienne.  De  plus,  Gina Lollobrigida consacre beaucoup de temps à la charité et est également ambassadrice de l’UNICEF et de l’UNESCO. Sa vie personnelle sera plus chaotique, passons. Sur le tard, elle révèle son talent de photographe et de sculpteur.

Elle reste un symbole du glamour, considérée comme un véritable standard de beauté, d’élégance et un symbole de la côte méditerranéenne sensuelle.