Non, pas Charlie

Des nouvelles de Lorraine

Non, pas Charlie

16 octobre 2020 Celle qui est en moi 0

Ah non, pas de Charlie pour moi, non merci sans façon. Désolée, mais je me refuse à emboîter le pas à ces porteurs de croquenots pleins de crottes qui font leurs choux gras de grossièretés et rebuts et piétinent allégrement les croyances et les convictions d’autrui sous prétexte de liberté d’expression ; la liberté d’expression et comme corollaire la liberté de la presse, la liberté d’association, la liberté de réunion, la liberté de manifestation  mais aussi le respect d’autrui. De plus, elle est restreinte par certaines conditions particulières qui interdisent l’incitation à la haine raciale, nationale ou religieuse ou l’appel à la violence physique contre les individus. Il en est de même pour la diffamation, la calomnie, l’atteinte à la propriété intellectuelle, l’atteinte au secret professionnel… Certain collaborateur historique de certain magazine se glorifiât en son temps d’être dans la mouvance en vantant les bienfaits des excès de toutes sortes telle la drogue, ou la beauté du non respect des conventions en esprit libre qu’il était et sous-entendu supérieur au commun des mortels. Pourtant, quand sa petite fille très chérie est décédée d’une overdose, le ton a changé et il retourna sa veste pour dénoncer les méfaits de la défonce qu’il avait tant pratiquée en son temps. Je comprends et je partage son chagrin, tout comme je suis horrifiée et je condamne les crimes commis contre ces journalistes. Mais, qu’on ne me demande pas de porter leur deuil. J’ai les miens de deuils et ils auraient sans doute fait naître sourires et caricatures de la part de Charlie et compagnie. Alors, compassion oui, mais tartuferie, non. Que chacun prenne ses responsabilités et les vaches seront mieux gardées.

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