Banzaï !
Vous ai-je déjà dit que je parlais japonais quasi couramment ? Non ? Ah, ma modestie habituelle. Vous pas, vous ne parlez pas japonais ? Comme c’est dommage, si vous ne connaissez cette langue, vous n’allez rien comprendre à ce qui va suivre parce que je l’ai rédigé en nippon et c’est tant pis pour vous. Voici :
Donc, ce matin, après avoir arrosé mon bonzaï, je me suis rendue au dojo pour suivre sans conviction un combat de sumos. Je ne suis pas kamikaze, je ne suis qu’une aimable mousmé qui se verrait plutôt geisha drapée dans un gracieux kimono installée avec un bon manga ou entamant un mélodieux karaoké en compagnie, pourquoi pas, d’un fringant samouraï. Mais, ma préférence va vers la pratique de l’ikebana et surtout l’origami, allongée sur mon futon, zen, tout en dégustant quelques sushis au wasabi arrosés de saké près de l’étang où nagent les carpes koï. Pas de Pokémon pour moi, j’ai passé l’âge plutôt un sodoku si je suis décidée. Ensuite, je me rendrai à la grande fête de l’hanami et je prendrai quelques yens pour les bonzes que je croiserai certainement en chemin.
S’il vous plait, si vous n’avez pas la chance de parler japonais comme moi, n’allez pas vous faire hara-kiri pour autant, vous avez le temps d’apprendre. Sayonara, mes shoguns.
La photo est de l’auteure est représente un Totii érigé à l’entrée de Lunéville – LOrraine