Garde des Sceaux

Des nouvelles de Lorraine

Garde des Sceaux

24 mai 2021 Celle qui est en moi 2

Le Grand Sceau de France symbole de la justice aux mains du ministre de la Justice appelé aussi Gardes Sceaux.

Une photo parue dans la presse récemment me fait m’interroger : Quel bel homme, quelle stature, quelle prestance, quelle élégance, c’est un mannequin ou  un acteur de cinéma ? Il a joué dans quels films « Paris brûle-t-il ? » « Grandeur et décadence de la société française ». Et cette pose, on croirait un membre d’une cour royale aussi guindé qu’outrecuidant.  Non, c’est notre Garde des Sceaux. En tous les cas, c’est un bon comédien  qui pourrait avoir fait ses classes au théâtre français parce qu’il excelle à nous faire prendre des lanternes pour des vessies, oui je dis bien, on croit qu’on va enfin pouvoir profiter de quelques lumières  et en définitive il ne sort que du pipi du chat.  Il se perd dans tous ses rôles d’ancien avocat, nouveau  ministre et maintenant candidat aux régionales. C’est un banal Dupont qui se la joue Moretti qui accumule, accumule en se disant « c’est toujours ça de gagné ».

On disait : « raide comme la justice ». C’est fini, balayé, oublié, du passé tout ça. Ces temps-ci, la justice n’est plus raide du tout ; elle est totalement invertébrée, molle,  inconsistante, comme une nouille trop, beaucoup trop cuite. Déjà qu’elle était aveugle, alors une nouille aveugle, berk, pas terrible comme image. Pourquoi je suis colère ? Parce que – une fois de plus – je suis déçue, j’y ai cru moi, j’espérais de la force, du talent, des convictions bref de la justice comme Justice. Et une fois de plus, on est mal barrés.

2 réponses

  1. TURK michel dit :

    Garde des sots et ministre de justesse…
    Anecdote à mettre dans la rubrique faits divers:
    Quand je présidais la correctionnelle à Thonon, j’arrivais au moins une heure avant l’ouverture de l’audience. Ce jour-là, une affaire sortant certes du menu habituel par la gravité des conséquences d’un délit routier mais somme toute assez simple. Le parquet avait prévu deux jours d’audience, ce qui ajoutait ipso facto à l’importance de l’affaire puisqu’il n’était pas rare d’avoir 20 à 25 affaires au rôle pour une seule journée, et certaines gratinées. Du côté des parties civiles plaidait Dupont-Moretti. Lui ou un autre, ça m’indifférait. Seulement, en me garant sur le parking encore déserté du tribunal à cette heure bien matinale, j’ai eu la surprise de voir des caméras sortir de tous les recoins du château de Bellegarde où siégeait alors le tribunal. J’ai eu la candeur de croire que les télés s’étaient déplacées pour moi… mais non, bien sûr, sot que tu es, elles étaient là pour Dupont-Moretti.
    L’important, c’est la rose… non, c’est de savoir se vendre.

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