Je voulais juste dire
Parlons un peu de l’horreur : la chronique d’un massacre annoncé depuis des mois, et summum, la négation d’un crime par une justice qui devrait être notre fierté et la porteuse d’un peu de réconfort pour les familles. Je parle de Madame Sarah Halimi. Habituellement, je ne me permets pas de prendre position sur des sujets qui ne sont ni à ma portée intellectuelle ni à celles de mes connaissances idéologiques ou religieuses mais trop, c’est trop. Un homme qui se drogue pour planer pour justement oublier ce qu’il est ou n’est pas, ce qu’il fait ou ne fait pas ….. et comme par hasard, la seule chose dont il reste conscient, c’est sa haine bien claire, bien nette, bien précise et focalisée sur une seule personne. Mais, la drogue devrait être l’élément accablant ; il a bien su avoir les gestes pour s’en procurer et pour la consommer tout comme il aurait pu acheter un révolver, un couteau ou une matraque ; il a pris sa drogue pour encourager sa lâcheté à aller jusqu’au bout de son besoin du mal, de faire le mal, de justifier le mal qui est en lui. Voilà, je voulais juste m’extirper de mon petit confort en votre nom, pour le faire entendre une fois de plus : Sarah Halimi.
6 réponses
La guerre des religions m’est insupportable car elle repose sur des certitudes obscurantistes. L’histoire nous enseigne tous les excès commis au nom de tel ou tel dieu.
Pour autant, le meurtre commis sous l’empire d’une drogue peut-il être absout parce que son auteur aurait perdu toutes ses facultés de discernement? Je ne suis pas psychiatre et ne saurait me prononcer. Mais s’il suffit de fumer pour gagner l’impunité, c’est grave. Dupont Moretti veut légiférer, une façon de calmer les réactions par suite de l’incompréhension de la décision judiciaire. Mais aucune loi ne peut répondre à cette question fondamentale qui est celle de l’irresponsabilité pénale pour cause de folie. D’ailleurs la loi a été modifiée il n’y a pas si longtemps, l’ancien article 64 du code pénal ayant été revu et corrigé.
Sarah Halimi reste la victime d’un fou, d’un fou de Dieu.
Bien sûr, on ne peut tenir quelqu’un responsable de sa folie mais sa folie manifestement ne lui suffisait pas puisqu’il était obligé de se droguer par là-dessus.
Je ne sais pas exactement ce qu’ est la folie , mais on ne peut nier la maladie mentale et visiblement d ‘ après ce que j’ ai pu lire , cet homme en était atteint . Alors est – il responsable ou non pénalement ? je n’ en sais rien , mais de soins appropriés dans un environnement adéquat , il a besoin , c’ est sûr .
Ca dépasse mes compétences c’est certain, mais hélas, le résultat est là.
Hé! mais c’est vylsie, vous avez vu!
Oui, ça fait plaisir mais j’ai un bon chargé de communication…