Ca pique
Les français sont d’incorrigibles ingrats. Comment, on leur déniche un vaccin qui porte un nom poétique, facile à prononcer en plus et ils boudent, ils font les difficiles, ils lèvent le nez : pourtant, AstraZeneca, c’est ravissant, ça fait rêver : Astra vient du latin Etoiles et au pluriel s’il vous plaît, par une ni deux mais beaucoup et Zeneca – société multinationale pharmaceutique – ça signifie…. gros sous, très gros, grosses pépettes même * puisque les deux groupes ont annoncé leur fusion le 11 décembre 1998 pour la somme de 48 milliards de livres sterling. Alors quoi, on va vous injecter un sérum d’étoiles et de gros sous et ces messieurs-dames ne sont pas heureux ?! Sous prétexte qu’il pourrait y avoir des effets secondaires, mais qui ça intéresse, nous sommes tous les effets secondaires des galipettes de nos père et mère (Euh, je vais peut-être supprimer, ça). De toute façon, au train où vont les choses, avant que nous soyons tous vaccinés, si ce n’est pas le virus, ce sera le confinement et les prohibitions qui nous fileront des effets même plus secondaires mais carrément tertiaires façon tortionnaires (c’est juste pour la rime).
*En réalité le nom Zeneca a été enfanté par un cabinet de communication qui avait reçu pour ordre de choisir une appellation qui commençait soit par une lettre du haut de l’alphabet soit du bas et ne présentant aucun sens offensant dans aucune langue. Pas de souci, ça se pratique pour beaucoup de produits depuis les voitures jusqu’aux baskets.
Photo Vincent
2 réponses
D’Astra, je ne connais que la margarine. Enfin, je ne connaissais que la margarine. Maintenant il y a le vaccin, ça change tout! C’est après avoir lu l’article sur la bonne cuisine que l’idée m’est venue d’ajouter une touche culinaire à « ça pique! ». Mettons-y un peu de piment, ça pique aussi.
Exactement, Astra la bonne margarine. Moi qui raffole des vieux papiers, quand je revois la pub sur la margarine, je suis écroulée de rire.