Halloween

Des nouvelles de Lorraine

Halloween

14 octobre 2020 Celle qui est en moi 0

 Bientôt, tout bientôt. Son nom est une contraction de l’anglais All Hallows-Even qui signifie the eve of All Hallows’ Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veille de tous les saints » ou « la veillée de la Toussaint ». Elle existe depuis environ 2500 ans et était fêtée le 31 octobre, qui correspondait au dernier jour de l’année du calendrier celte. Lors de cette célébration, les druides priaient les Dieux et allumaient des feux pour les remercier des récoltes de l’année écoulée et afin qu’ils assurent leur protection durant l’hiver. Au XIXe siècle, une grande famine s’est abattue sur l’Irlande. De nombreux Irlandais émigrèrent aux États-Unis emportèrent avec eux cette coutume. Durant Halloween, les enfants, déguisés de manière effrayante, font du porte-à-porte en réclamant des friandises. S’ils ne récoltent rien, ils sont autorisés à faire une farce. Cette pratique s’ancre fermement dès 1950 dans la culture américaine qui la revendique sans vergogne. Je peux certifier que dans les années 60 perdurait dans les fermes vosgiennes au-dessus de Gérardmer une coutume ancestrale datant de quelques siècles qui voulait que les fenêtres des fermes soit illuminées par des betteraves fourragères creusées et dans laquelle on allumait une bougie, c’était superbe.

Bon, mais ça n’est pas tout, je veux rectifier fermement une hérésie qui me hérisse le poil : confondre la Toussaint et la Fête des morts : l’une, le 1er novembre est joyeuse où l’on fête TOUS les saints même ceux qui ont tendance à passer à la trappe parce que passés de mode et l’autre, le lendemain 2 novembre est la fête du souvenir de ceux qui ont disparu. Devinez laquelle s’est vue octroyer un jour férié ? Pas fous, ces chrétiens!

Photo Pixabay

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