Au secours !

Là, j’aborde un sujet particulier : l’hôpital de Lunéville, dont je viens d’avoir un aperçu qui ne m’a pas laissée insensible, c’est le moins que l’on puisse dire. Je voudrais tout d’abord remercier toutes celles et ceux qui s’y dévouent, les tout plein qui bossent, qui se donnent à fond et de tout leur cœur, merci. Ça c’est fait. Je voudrais également dire un mot « spécial »  pour celles qui  œuvrent  non seulement pour les malades mais pour – en règle générale – les grands proscrits : je veux parler des familles. Je pense à ces femmes qui savent  toujours trouver le mot réconfortant, compréhensif, bienveillant et encourageant voire constructif  pour l’entourage des patients, entourage souvent désorienté, mal informé, qui ne comprend pas toujours ce qu’on lui dit, pas toujours fufute j’en conviens, qui ne sait pas où donner de la tête pour faire au mieux et qui trouve auprès de certains personnels le… la….. les….. choses, trucs, machins enfin des réactions que je n’arrive même pas à qualifier tant je suis encore  ébahie d’avoir dû y faire face. Je veux rendre hommage à celles qui ne vous rabrouent pas avant de vs raccrocher  au nez, celles  qui   ne vous expédient pas  au service social quand vous demandez à parler à un médecin, celles qui ne vous disent pas une chose à 10 h 30 et le contraire à 12 h 30.  Celles qui ne ricanent pas des malades dans le couloir (« on voit que c’est la pleine lune, ça râlent  dans les lits »).  Celles qui ne laissent pas leur patient attendre une bouteille d’eau toute la nuit et qui ne le laissent  pas repartir chez lui avec un cathéter dans la saignée du bras et celles qui ne nient pas  devant leur chef des incidents qui se sont produits.  On dit beaucoup de mal des fameux robots qui sont appelés dans des futurs de science-fiction à  remplacer le personnel humain mais je me demande si  déjà, dans  certains secteurs,  ce ne sont pas des machines qui sont en place. Les machines,  je ne vs dis pas merci mais honte à vous.