Boum
Nobel, Alfred, je ne le présente pas plus, était obsédé par l’idée de faire régner la paix dans le monde ; louable utopie et il a donc dans ce but inventé… la dynamite. Bon, retour à la case foldingue quoique … Son père était fabricant d’explosifs et le fils se dit : »Si tout le monde possède une arme aussi définitive qu’explosive, plus personne n’osera faire la guerre. C’est quoi ça, naïveté puissance millionième ? Le premier résultat concluant de ses essais fut de faire sauter l’usine paternelle en laissant notamment son p’tit frère sur le carreau. De son invention et des 349 autres qu’il déposera, il se retrouvera à la tête d’une vraie fortune. Etant sans descendance, il créera une fondation à charge de remettre chaque année une grosse somme à certains élus ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité via la littérature, la paix, la médecine, la physique et la chimie et élus par un comité adéquat . L’anecdote veut qu’il n’existe pas de prix Nobel de Mathématiques. Et pourquoi non ? Parce que sa femme aurait entretenu une liaison avec un célèbre mathématicien de son époque. Génie-jaloux.
4 réponses
Volatilisé, mon commentaire! Comme un fait exprès quand on parle de dynamite. Soufflé à cause d’une mauvaise manip comme le feu qui embrase un derrick. Boum: nom féminin, nom masculin, interjection. Ton « boum » à toi, ma chère Manette, c’est le coup de tonnerre assourdissant de l’explosion de la nitroglycérine. Mais l’idée de la paix dans le monde, c’est bien aussi, surtout en cette période de voeux. Voeux pieux? Il y a du Marguerite Duras dans ton texte et moi, j’y vois aussi du Jean-Paul Alègre dont il faut avoir lu l’opuscule « Moi, Ota, rivière d’Hiroshima ». D’autres que Nobel avaient exprimé cette élan de générosité et de philanthropie: J. Robert Oppenheimer pour mettre un terme à cette horrible seconde guerre mondiale, Andrei Sakharov, inventeur de la bombe H, h comme hydrogène, pas H comme Hiroshima, pour une coexistence pacifique… c’est du moins ce qu’il a écrit ce prix Nobel de la Paix. CQFD, diraient les mathématiciens.
je corrige: cet élan de générosité…
J’avoue à ma courte honte que je ne connaissais pas l’opuscule de J.P. ALlègre mais merci à toi – et à internet- je mourrais moins bête ; si j’ai bien tout compris (je ne comprends pas grand chose ces temps-ci je dois le reconnaître) on y retrouverait d’une certaine manière un peu du Rendez-vous à Samarkand dont je n’ai jamais su s’il me terrifiait ou s’il confirmait mon « A la grâce de Dieu » perso.
Je n’ai pas lu le rendez-vous de Samarcande. Moi Ota… faut le lire à haute voix!