Dont acte

Eh bien en voilà une qui est encore plus compliquée (tordue ?)  que moi et c’est plutôt rare : Gertrude Elizabeth Margaret Anscombe (18 mars 1919 – 5 janvier 2001) considérait que certaines « choses » devaient être interdites dans tous les cas, et était très attachée à ce qu’elle appelait la « dignité et la valeur de l’humanité ». Dis comme ça, on ne pourrait que s’incliner… Mais,  elle  considérait que le respect de l’humanité  implique le refus catégorique de l’euthanasie, de l’avortement, de la contraception ou des méthodes de procréation médicalement assistée (fécondation in vitro, etc.) Elle condamnait l’homosexualité. Elle militait aussi activement dans des mouvements « pro-vie » et écrivait des articles sur le sujet. Ça fait un peu salmigondis et fourre-tout et Dieu sait que ça n’est pas aussi simple. Dieu apparemment étant de mon avis dans cette occurrence.

Je trouve ces déclarations carrément outrancières, en mélangeant homosexualité et euthanasie par exemple, quel rapport ? D’autant que Dame GEM Anscombe soutenait la peine de mort comme un « juste châtiment ». Autrement dit : « la mort uniquement quand c’est moi qui décide qu’elle doit s’appliquer ».  Ça n’est tout de même pas si simple c’est même carrément simpliste, simplissime même dirais-je.

Et je n’aime pas non plus son précepte selon laquelle il faut savoir briser une promesse plutôt que la tenir… !

Elle a intérêt à avoir de solides arguments car une promesse non tenue, chez moi ça s’appelle une déloyauté et je n’aime pas du tout les gens déloyaux.  Je place la loyauté au firmament des qualités humaines et la modestie au rayon  des péchés.

Dont acte.