Le monde
Le monde va mal : il chamboule comme un vieux poivrot qui vient de descendre une énième bouteille, peut-être celle de trop. Demain, demain il aura la gueule de bois si tout au moins il a encore une gueule et si nous n’avons pas tout cramé au passage. Le monde est grand certes mais pas assez pour contenir toute la bêtise humaine, pour cela le grand monde est bien trop petit. Le monde est trop vieux aussi, il est vieux comme le monde aucune concurrence possible et malgré toutes les conneries qu’on veut lui faire subir à la fin c’est lui qui aura le dernier mot : il nous virera tous bon gré, malgré et tout sera terminé, fini, conclu. Pourtant, entre la rivière et l’oiseau nous avions toutes nos chances d’être autre chose que de pitoyables mauviettes. Et le mot est faible. Parfois, j’ai l’impression que Les bienfaits du monde sont sans effets sur les méfaits des êtres humains. Je me trompe ? Ah tant mieux….
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Une réponse
Si seulement tu te trompais! Gardons juste la capacité de nous émerveiller, pour le reste, on ne maîtrise pas grand chose.