Le coeur, ah le coeur…

Je ne crois pas avoir raconté cette histoire qui m’a tant réchauffé le coeur : Lors de la première année de scolarité du premier de mes petits-enfants dans une école maternelle « confessionnelle », le temps de l’Avent venu, les familles furent informées qu’une courte cérémonie de préparation à Noël aurait lieu dans une église proche. Cette école est « confessionnelle » donc et accueille des petits musulmans, des israélites et des athées en plus des chrétiens de tous acabits. Donc, le jour venu je me suis fait une joie d’assister en leur compagnie à l’évocation de la naissance du Jésus chrétien accompagnée d’évocations et de chants de toutes sortes et de toutes connotations religieuses. A la sortie, je discutais avec une maîtresse et je m’étonnais du grand nombre d’enfants présents en arguant que tous forcèment n’étaient pas chrétiens. « Ah mais » me fut-il répondu, pas de problème, nous avons informé TOUS les parents en leur précisant que s’ils ne désiraient pas en tant que mulsulmans, israélites ou non-croyants que leurs enfants y assistent , il suffisait de le préciser et ils resteraient accueillis à l’école. Eh bien, personne ne sais désisté, et ils sont TOUS venus. »

Vous savez, mon coeur s’est gonflé de joie.

J’ajoute qu’il y a quelques mois, un de mes petits-enfants ayant organisé une fête avait rédigé des invitations sur cartes illustrées comme cela se fait désormais et tous avaient accepté. Un peu avant la fête, la maman de l’un d’eux a téléphoné aux parents de ma petite-fille pour les remercier d’avoir invité son petit « Ibrahim »* à cette fête et qu’elle en avait été très touchée.

Dont acte.

• Bien entendu, ça n’est pas le prénom.