SAINT NICOLAS, mon bon patron

Des nouvelles de Lorraine

SAINT NICOLAS, mon bon patron

6 décembre 2022 Celle qui est en moi 3

9 ème jour ? Non, nous sommes le 6 ! Oui, je parle du 9ème jour de l’Avent mais je sais bien que nous sommes le 6 décembre jour de la Saint Nicolas Saint Patron de la Lorraine. Pfffffft !

Faisons bref parce qu’il y aurait tellement  dire et que j’ai un peu la flemme aujourd’hui. Nicolas de Myre est né en Turquie aux environs du III ème siècle de notre ère et deviendra évêque très jeune. Il portera donc l’habit VIOLET des évêques et non pas celui rouge dans lequel il est souvent représenté. Passons. Sa faille était riche et lui très bon, déambulait secrètement la nuit dans les rues de sa ville pour apporter de l’aide aux miséreux. Il repère ainsi une maison où un père s’apprête à prostituer ses 3 filles pour échapper à la misère. Le bon Nicolas glisse alors des pièces d’or dans les bas des demoiselles qui seront ainsi sauvées. 2 repères à avoir en mémoire : les bas et les 3 demoiselles. Ensuite, il sauve de la décapitation 3 jeunes officiers injustement accusés de trahison. Encore 3, puis 3 marins qui l’implorent de les sauver de la tempête. Trois, trois, trois on retrouve le nombre qui apparaît dans sa légende lorraine où il aurait ressuscité 3 enfants destinés à faire la viande du pâté d’un méchant boucher (ce qui n’était pas chose rare à l’époque…)

Nicolas meurt en 343 et 11 ans plus tard, un chevalier lorrain, Aubert de Varangéville, aurait subtilisé une de ses  phalanges et l’aurait déposée à la cité de Port en Meurthe-et-Moselle. Des guérisons et des miracles eurent lieu, si bien qu’une chapelle puis une église furent édifiées dans la ville qui prit le nom de Saint-Nicolas-de-Port.

Il est reconnu comme saint et porte alors de nombreuses casquettes : patron des enfants – sages -, des écoliers en règle générale, des mariniers, des commerçants, des boulangers, des célibataires – hommes – des avocats « parisiens » et de la Lorraine en générale…

Dans la chanson de mes jeunes années, il déposait « des mirabelles pour les demoiselles et des coups de bâtons pour le garçons ». Eh bien ce serait mal vu par les wokistes d’aujourd’hui.

Et,  je n’ai pas parlé du Père Fouettard…

3 réponses

  1. Michel TURK dit :

    Ah le patron des écoliers! C’est très documenté comme texte, et c’est plaisant à lire, notamment à cause d’une belle contrepèterie: varan au beurre de l’évangile! On se marre comme on peut, n’est-ce pas?

    • Manette dit :

      J’avoue n’avoir jamais été douée pour les contrepétries : celle-ci se joue sur les trois mots ? Et puis dis-donc, espèce de voyou, on ne se moque pas !

  2. Michel TURK dit :

    non, surtout pas de ce brave!

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