Têtes à claques
Les prisons manquent de place ? Pas de souci, d’aucuns parmi les plus hautes instances y travaillent :
Ainsi, le 14 mars 2022, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture et Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, ont signé un protocole pour créer un « GONCOURT DES DETENUS » (sans doute n’ont –ils pas osé mettre « Goncourt des voleurs, violeurs et autres assassins », ouf. 15 ouvrages ont été sélectionnés par l’Académie Goncourt. Ils seront ensuite soumis à la délibération et au vote de « personnes incarcérées » dans 30 établissements pénitenciers qui se seront portés candidats.
Les prisons manquent d’argent ? Après réflexion, il a été décidé que le Goncourt de prisons serait basé sur le modèle du Goncourt des Lycéens (bravo le rapprochement !)
Les prisons manquent de personnel ? Le Garde des Sceaux a planché sur ce projet «ambitieux» de GONCOURT DES DETENUS dans le «but de faire s’intéresser les détenus à la littérature» pour mieux «les réinsérer dans le corps social».
Les gardiens et le personnel ne participent pas au vote, ils n’ont pas le temps ayant trop de boulot et les familles des victimes non plus, elles n’ont pas le cœur à ça.