A poil
Allo les ringards et rétro de tous poils, me voilà. Oui, c’est bien de moi que je parle. J’ai vraiment mal à l’angle de mes yeux devant les modes déshabillées, dénudées, dévoilées, transparentes, suggestives et autres qu’adoptent certaines femmes, filles, gamines. Il faut que j’avoue à ma courte honte que lorsque je vois certaines donzelles dans des tenues minimalistes – je vais être méchante, oh comme je vais être méchante – ça me fait penser à de la viande à l’étal d’un boucher. Voilà, c’est dit. De la viande que l’on exhibe et ballotte sous le museau de divers plantigrades qui sont ravis et n’attendent que l’occasion de pouvoir mordre dedans. La viande est faite pour être emballée et pas dans un plastique transparent sinon elle s’avarie rapidement mais dans un joli papier qui la protège et la met joliment en valeur. Et qu’on ne me parle pas des nudistes ; je n’ai encore jamais vu de nudistes au Pôle Nord (quoique, je n’y suis jamais allée, au fait) ni en Sibérie (pas plus), bon, ni même en Lorraine par moins 14 °. Alors ? Comment ça, jalouse ? Oui, un peu aussi. Donc, les pauvres filles, elles drainent autour de leur déballage de chair non seulement des hommes qui salivent mais leurs congénères féminines moins gâtées. De quoi aller se rhabiller somme toute.