Il faut suivre
On vit quand même une belle époque, enfin JE vis, pace qu’après tout chacun fait comme il veut. Exemple : le banquier ne vous prête plus d’argent si vous lui en demandez parce que en avez besoin mais il vous en propose si vous avez déjà un compte bien approvisionné chez lui ; par contre, il va vous vendre des assurances diverses, il va même vous proposer d’acheter une voiture avec un principe de location-vente ou autre (pub reçue ce matin).
La poste, la poste elle, et bien, elle vous prête de l’argent ! Mieux, elle envoie ses gens vérifier que votre grand-père a bien changé sa couche et votre grand-mère n’a pas abusé de l’apéritif qu’elle préfère largement à l’eau du robinet ; la poste vous livre votre journal quotidien selon une cadence connue d’elle seule peut-être considère-t-elle que c’est bien aussi les nouvelles de la veille.. ou de l’avant-veille. Je continue, les opticiens, ceux des lunettes 2 pour le prix d’une – alors pourquoi ne pas faire une seule paire à moitié prix on se le demande – bref, les opticiens (yeux) vous vendent des appareils contre la surdité (oreilles) : VOUS M’ENTENDEZ BIEN, ?!!! Sourds et belous, on vous fait le packaging.
Restent les hommes politiques ; eux, quelque soit l’époque, fidèles à eux-mêmes, ils mentent toujours autant et quand ils ne mentent pas, ils racontent n’importent quoi et ils s’en mettent plein les poches. Oui, je sais, je sais, c’est facilité de généraliser, il y en a des bons, des z’honnêtes, des dévoués, et j’ai des noms mais je suis un tantinet lassée par tous ceux qui ne méritent pas une once de notre considération.
Conclusion : Il faut que j’aille emprunter de l’argent à la poste après avoir pris une assurance chez mon banquier pour que l’opticien me vende un appareillage de sourd afin que j’entende le facteur quand il ne passera pas me livrer mon journal. Ça finit par faire beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup.