La théorie de la toile d’araignée (je dédie la photo tout spécialement à… elle se reconnaîtra)

Des nouvelles de Lorraine

La théorie de la toile d’araignée (je dédie la photo tout spécialement à… elle se reconnaîtra)

28 décembre 2020 Celle qui est en moi 0
Je dédie tout particulièrement cette photo à... elle se reconnaîtra.

C’est un test pour calculer  quel degré  de sentiment  vous inspire   une  personne ou pour plus d’honnêteté, jusqu’à quel degré de perfidie vous pouvez tomber. La scène se passe chez votre belle-sœur, votre belle-mère (oui, elles sont toutes belles et tout également mauvaises)  ou chez une de vos relations qui se « prétend  » votre amie, bref, une proche. Vous êtes donc réunis chez elle avec quelques autres (important)  et soudain, vous  apercevez au plafond, une belle – encore ! – toile d’araignée qui pendouille mollement. Stop ! Je conviens que dans les meilleures maisons on peut trouver ce genre d’ornement, il suffit que la bestiole se soit faufilée durant la nuit.  N’empêche.  Trois solutions se proposent  à vous et qui vont vous permettre d’évaluer votre degré de fourberie. Si, si quand même un peu.

Primo : c’est quelqu’un à qui vous ne voulez pas beaucoup plus de mal que ça, bof, bof ; avec toute la discrétion requise, à l’abri de tous les regards,  vous retirez du bout du doigt (berk !) les fils  en question. Pif, paf on n’en parle plus.

Secundo : Autre possibilité plutôt coquine taquinerie que méchante intention ;  la propriétaire vous a indisposée d’une façon ou d’une autre, donc, retour de manivelle  et au vu de la toile en question vous ne faites rien, vous ne dites rien, vous ne… rien de rien  en espérant bien  que d’autres, beaucoup d’autres participants, verront l’objet du délit de préférence en votre présence et la commenteront allègrement pendant que vous savourerez l’instant.

Tertio : Votre hôtesse est une sale bête qui a trop souvent eu la dent dure à votre égard, Oh dis hé, j’en connais,  et alors là,  c’est le diable qui s’assied confortablement sur votre épaule et vous avez beau vous vous remuer, tenter de le repousser, il est le plus fort. Il guette  l’instant où un maximum de quidams sont réunis aux environs du lieu du crime de lèse-fée du logis  et vous pousse à lancer d’une voix aussi innocente que tonitruante :  « Mais, Gaby, qu’est-ce qui pend à ton plafond. Attend que je regarde ; tiens Gérard toi qui a de bons yeux, viens voir : Oh mais c’est une toile d’araignée et une chouette encore ! » Voilà, le tour est joué, vous avez fait votre garce, pris votre revanche sur un affront quelconque. Vous aurez des remords plus tard – peut-être – mais sur l’instant, le rouge qui monte aux joues de votre victime vous fait tout chaud au cœur. Oh, que ça fait du bien par où ça passe

Photo Pixabay

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