Mais de quoi je me mêle donc ?

Des nouvelles de Lorraine

Mais de quoi je me mêle donc ?

3 novembre 2020 Celle qui est en moi 0

Loin de moi l’idée de porter un jugement (autrement dit, je ne vais pas me gêner !) mais je vais me permettre de sortir de ma zone de confort habituelle (cliché) pour aborder un sujet pour lequel je ne suis absolument pas qualifiée (ça c’est sûr), celui des émigrés. Tout le monde en dit tout et son contraire mais jusqu’à présent personne n’a de solution. Rassurons-nous, moi non plus, sinon je serais présidente de la République (Ah bon , pas besoin d’avoir de solution pour le poste ???). Faisons bref : quand on me dit « émigrés » je repense au Mayflower, ces émigrés qui ont traversé l’Atlantique au XVII ème siècle en venant de l’Europe avec pour seuls bagages ce qui pouvait tenir dans leur baluchon,  je repense à la conquête de l’Ouest, les chariots brinquebalants garnis d’un chaudron, d’une hache et d’une cafetière et attaqués par les indiens, les loups, les pumas, les, les…., je repense plus près de nous aux Pieds-Noirs quittant – pour la majorité – leur Alsace pourvus au maximum de leurs chaussures bien cirées et allant s’établir dans un pays genre sauvage autant par le  climat et que par ses  indigènes. Donc, rien de nouveau sous le soleil. Et c’est ici que je me pose THE questionnement : Pourquoi au lieu d’être porteurs d’outils de survie, nos émigrés modernes sont-ils détenteurs de téléphones portables, de casquettes Reebok, de baskets Puma et de blousons Nike (ou l’inverse, on s’en fiche d’ailleurs ou ce sont des faux ou des dons, j’ai bien compris !). Pourquoi amerrissent-ils dans des régions déjà soumises à la loi du chômage au lieu d’aller coloniser des terres qui ne demandent qu’à être cultivées, des villages abandonnés, des pays dépeuplés. Il n’y a pas de paysans, d’artisans, d’éleveurs parmi eux ? Personne qui sait travailler de ses mains, de ses pieds, de son cerveau. Pourquoi au lieu de les stocker aux environs de villes déjà bien pourvues en SDF ne les dirige-t-on pas vers des régions en déshérence et au lieu de leur fournir en blousons, en baskets en tentes on ne leur confie pas des marteaux, des clous, des planches pour construire des logements. Pourquoi ne pas leur donner des graines, du bétail, des outils pour cultiver, élever et fabriquer. Les très chicos ONG et autre DAL pourraient les encadrer et les diriger dans un premier temps et il ne manquerait certes pas de bénévoles. Les émigrés pourraient mettre en avant leur désir de  « On improvise, on s’adapte et on domine ». Et qu’on ne vienne pas me rétorquer qu’il s’agit là de les « parquer » ; tout le monde connaît le quartier chinois, et des rues entièrement nationalisées, les rues turques ou les immeubles africains. Bien entendu, comme je dis toujours, dans mon ignorance des réalités de la chose – (mais je parle comme les politiques ???!) je ne me permets pas de juger, prendre parti ou simplement de me mêler de ce pour lequel je ne suis pas qualifiée. Ou si peu.

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