La liberté de s’habiller comme on veut

Des nouvelles de Lorraine

La liberté de s’habiller comme on veut

14 octobre 2020 Celle qui est en moi 0

Est-ce qu’on ne se trompe pas sur l’intitulé ? Ne s’agit-il pas plutôt de la liberté de de se » DESHABILLER » comme on veut ? Fringuez-vous comme vous le désirez avec godillots de l’armée ou chapeaux chinois – j’en ai vu -, mélangez des vieilles dentelles sales avec un jean à trous, je n’en n’ai rien à cirer. Au contraire, j’admire l’audace et l’originalité. Mais exhiber la quasi-totalité de ses seins ou la raie de ses fesses m’impose le choix d’une quasi-nudité qui n’est pas sans conséquence. Si la nudité est naturelle sous prétexte que nous naissons ainsi, alors il ne faut plus rien changer depuis notre venue au monde : ne plus se couper les ongles, ne plus se tailler les cheveux et pourquoi pas ne plus se laver – nature, nature – Si la nudité est le propre de l’être humain, alors fillettes courez à vos cours vêtues d’une feuille de vigne mais pourquoi vous couvrir l’hiver venu avec ses moins 10 degrés lorrains qui vous gèlent la mamelle et vous glacifient le bas-ventre ?Parce que c’est Impossible à vivre. Nous sommes bien d’accord. Et puis, les mêmes donzelles qui réclament cette liberté, l’accorderaient-elles à telle ou telle mamie aux heures de vol aussi inexorables que cruelles qui vous affaissent le mamelon et vous vergeturent la cuisse ; elles crieraient bien vite à l’indécence, à la mochitude etc… Alors, quelles limites ? Certainement pas les mêmes pour elles ( No-limit ) que pour le commun des mortelles. Non, ce qu’elles ambitionnent c’est montrer qu’elles ont la cuisse ferme et le téton hardi déjà vis à vis de celles qui ne l’ont pas ou qui ne l’ont plus, ou les moins bien nanties qu’elles, celles qui sont plus en chair, plus petites ou plus timides alors, c’est du racisme ou à tout le moins de l’ostracisme pur et simple. Non, non, le fin fond de l’histoire, c’est qu’elles veulent surtout se montrer à l’HOMME, l’éternel objet de leur convoitise mais il faut qu’elles comprennent qu’elles risquent moins – malheureusement pour elles – de tomber sur le prince charmant que sur celui qui traîne en bande avec pour but de se servir au passage de ce qu’on lui exhibe sous le nez avant de se sauver en courant. Et tant pis pour les dégâts. Faute partagée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.